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Grégor & autres
11 février 2007

Chapitre 2 : la capitale made in France de l’Amérique Latine

Buenos Aires, capitale fédérale de l’Argentine, mérite bien un chapitre.

Chapitre 2 : la capitale made in France de l’Amérique Latine

Buenos Aires est une petite ville de 13 000 000 (comptez bien) d’habitants (banlieues comprises). C’est surtout une ville grande comme... beaucoup plus de fois Paris. Pour seul exemple, Palermo, un quartier chic de BA, jouit d’un parc (avec lac), de zones résidentielles, d’un zoo, de jardins botaniques en tout genre, d’un hippodrome, d’un stade de foot de 80 000 places (le Monumental, rien que ça), d’un golf, d’un aéroport (mais pas très grand, quand même), d’un stade de polo et aussi de pistes cyclables (toutefois fois ne vous imaginez pas les Pays Bas). Voilà c’est Palermo. Un des 40 quartiers de BA. Bon ils ne sont pas tous aussi grands, mais cela donne une idée.

L’avenue 9 de juillet, l’avenue la plus large du monde selon les Argentins (cette précision lexicale a son importance vu l’orgueil de nos hôtes) compte 20 voies pour les voitures, 5 allées piétonnes et se traverse en 3 fois soit bien 5 vraies minutes. Un calvaire !

Voir les choses en grand !

Je pense qu’une description détaillée des monuments visités ne vous intéresse pas plus que cela, c’est pourquoi je vais vous le faire par quartier et sommairement. Pour plus d’infos passez moi un coup de fil ou allez en Argentine.

Palermo : un quartier chic de BA, jouit d’un parc (avec lac), de zones résidentielles, d’un zoo, de jardins botaniques en tout genre, d’un hippodrome, d’un stade de foot de 80 000 places (le Monumental, rien que ça), d’un golf, d’un aéroport (mais pas très grand, quand même), d’un stade de polo et aussi de pistes cyclables (toutefois fois ne vous imaginez pas les Pays Bas). Voilà c’est Palermo.

Pour ce qui ne suivent pas très bien, j’ai fait un copié collé du paragraphe ci-dessus.

La Recoleta : le quartier le plus parisien, avec son musée d’art où s’expose tous les grands de la peinture française (selon mon guide... personnellement je ne l’ai pas visité. Il faut savoir faire confiance dans la vie. Faites !). Il y a aussi un cimetière. Mais quel cimetière !!! Un concours à celui qui aura la plus grande... tombe !!! Pour certains (visez les présidents ou les gens très très riches aussi bien vivants que morts) on frôle l’immeuble. D’autres font dans le large : 10 mètres sur 10. Des petites chapelles, des minis cathédrales, des minis trucs en grand ou géants. Enfin il faut être vu. Ils se sont battus toute leur vie pour avoir le plus grand bateau... pourquoi pas continuez le jeu dans l’au-delà. Comme quoi il n’y en a que pour les riches !

San Telmo : le quartier de Tango : argentin, beau, inspirant !

La Boca : bof. Un peu déçu. Encore vous décrire San Telmo est passionnant, encore la Boca... déçu. Mais incontournable. C’est un quartier populaire qui longe la côte. Un ancien port. Cela a son importance pour le « point culture » de ce mail. La partie touristique se résume (résumer est le mot adéquate) à une rue et deux ruelles. 5 minutes, j’en parlerai tout de même toute ma vie. Pour ceux qui ne savent pas du tout, la Boca est un quartier où un rue et deux ruelles sont peintes en couleurs vives. Un spectacle pour cars Japonais !

J’ajouterai que Jamila, avec qui je voyage, a tenu absolument à se faire tirer les cartes par un médium (moyen) à San Telmo. Celui-ci a prédit qu’un oiseau machin et je ne sais plus quoi (il parlait en métaphores) croiserait notre route. La mienne oui !!! Ce qu’il voulait dire c’est qu’un pigeon n’allait pas manquer ma belle chemise blanche dans le quartier de la Boca. Non ce quartier n’est pas fait pour moi.

Le port Madero : sympa pour aller se promener sur les berges d’un port.

L’hypercentre : grand comme la moitié de Paris, on y fait ses courses, visite les centres du pouvoir argentin et souffre de la circulation. Mais bien sûr il faut s’y balader.

Voilà pour la visite de BA. J’aurai pu aussi évoquer les quartiers qui n’ont aucun intérêt. Mais je ne suis pas sûr de vous intéresser.

Notre auberge de jeunesse : San Nicolas Hostel ! TOP !

Un immeuble planté à deux pas du Congrès (équivalent du Sénat et de l’Assemblée Nationale réunie). Le quartier n’en est pas pour autant joli, ni même agréable. Par contre l’intérieur de notre auberge est génial. Sur trois niveaux, le RDC comme bar pour y prendre notre petit déjeuner, les premier et second comme dortoirs, puis une terrasse pour se réunir. Tous les soirs nous étions entre 15 et 25 à boire des verres ensemble. Puis finalement sortir en boîte.

Je retiendrai le groupe d’Israéliens. Ils sont beaucoup à voyager après l’armée. C’est par ailleurs la communauté qu’on a le plus rencontré tout au long de notre séjour.

Un groupe de Brésiliens super sympas. Toujours partant pour faire la fête : C’est d’ailleurs avec eux qu’on a vécu notre première expérience boîte de nuit. Il devait être quelques heures du matin quand nous prîmes l’initiative de nous bougeâmes en boîte. La plus proche de notre hostel. Les 15 pesos l’entrée (soit 4 euros avec boisson) n’ont pas été un frein. Compte rendu de la soirée. On a confondu notre groupe de 10 avec les colonnes de Burennes. Impossible de danser dans cette boîte. Schéma extrêmement simple. 400 personnes qui dansent tous face à une estrade où deux pros lancent une chorégraphie. Hyper technique on se croyait dans un clip de Brithney Spears. Pendant deux heures ils enchaînaient des pas techniques et surtout inantissipables. 400 clones les yeux fermés en train de faire leurs gammes enseignées depuis plus de 10 ans. Surprenant. BA de nuit vaut le coup d’œil (difficile de faire pus). La mise au pas est remise au lendemain.

Puis il y avait ces deux canadiens plein de vie, d’expressions quebecquoises et d’alcool. Ils pouvaient boire jusqu’à 13 heures par jour non stop. Par contre ils ne voyaient pas le jour. « Tabèrnac ! il est déjà 17h00, on a encore raté le petit déj » pouvait être une de leurs réflexions matinales quotidienne. En trois jours à BA ils ont visité la Boca (enfin sa rue, voire plus haut pour ceux qui ne comprennent pas) et le port. Mais on a bien rigolé avec eux. Top ces Canadiens ! Une sortie dans un bar puis une boîte avec eux nous ont convaincu. Puis aussi ce petit resto qu’on s’est fait. Mmm un moment d’exception. Une viande si tendre qu’a la première mastication que le morceau vous échappe des dents. Un plaisir renouvelé à chaque bouché. La viande argentine est sensationnelle (se mange avec les sens). Au dessert : un crêpe de dulce de leche (lait et sucre mélangés pour donner une sorte de pâte plus liquide que le Nutella). Le repas argentin est un voyage de délectation.

Et nous voici à la fin de cette première semaine. Les Porteños sont accueillants et toujours aimables. Ils adorent les Européens et savent mettre de la joie leur service. 

Point « culture générale » : pourquoi le quartier de la Boca est-il peint de couleurs vives ?

Quartier très pauvre au début du siècle (et toujours aujourd’hui) des ouvriers tout aussi pauvres peignaient les bateaux. Avec le reste de leurs pots les proposaient de peindre les bâtiments. Ainsi ils gagnaient quelques centimes de plus. Petit à petit c’est tout un quartier qui s’est vu coloré !

Point de « culture générale sans intérêt » : visiter les quartiers de BA qui n’ont pas d’intérêt n’offre pas un grand intérêt. Pas la peine de les visiter pour vos repas de famille. 

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